Le couvent de Santa María de Gracia

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Introduction

La prospérité économique de la ville de Huelva grâce à ses riches mines et sa proximité à Séville (qui vivait aussi une période d’expansion économique) permît la construction de quatre bâtiments pour différentes communautés religieuses.

Le premier fut le couvent de Santa María de Gracia pour les religieuses augustiniennes du couvent de San Leandro à Séville.

Le deuxième fut le monastère de Nuestra Señora de la Victoria pour les moines minimes de l’Ordre de Saint François de Paule. On construisit ce monastère avec la protection de leur vocation religieuse, la ferveur des voisins et l’appui du duc et de la duchesse de Medina Sidonia.

Le troisième fut le monastère pour les moines franciscains de l’Observance, fondée en 1588 sous la faveur du conseil de la ville.

Finalement, le quatrième fut le monastère des moines mercédaires déchaux, construit en 1680 avec l’appui du duc et de la duchesse de Medina Sidonia.

Origine

Le seul couvent des quatre bâtiments qui est ouvert encore aujourd’hui est celui des Révérendes mères augustines, situé à un côté de la place de las Monjas (au centre de la ville). Cette place fut construite sur une ancienne nécropole musulmane.

Les premiers pas de la construction du couvent furent menés à bien en suivant le goût pour les styles gotique et mudéjar de l’époque avec des matériaux basiques – briques, bois et plâtre.

Caractéristiques architectoniques

Le couvent de Santa María de Gracia (1510-1700) est situé à un côté de la place de las Monjas, où il y avait un cimetière musulman. Les sœurs, dont le but était vénérer Dieu avec le silence, les prières et le sacrifice, commencèrent à vivre leur vie claustrale le 25 mars 1510 sous la protection d’Elvira de Guzmán y Maldonado, comtesse de Niebla.

Les premiers pas de la construction du couvent furent menés à bien en suivant le goût pour les styles gotique et mudéjar de l’époque avec des matériaux basiques – briques, bois et plâtre. Il n’y a presque pas de restes du couvent primitif à cause des travaux de restauration postérieurs. On a cependant encore des importants restes dans le style mudéjar. Les restes les plus anciens appartiennent au cloître, mais ceux les plus remarquables sont peut-être ceux-ci de la cour d’entrée avant des colonnes toscanes en marbre génois soutenant des arcs en demi-cercle en brique.

L’église du couvent de Santa María de Gracia

L’église acquit son état actuel en 1618 avec la création de la chapelle pour le maître-autel. Les architectes Luis Saavedra et Ricardo Anadón firent des travaux de restauration dans le bâtiment en 1951 en raison de la nouvelle structure de la place. Le dôme actuel de l’église fut construit pendant ces travaux. En 2004 l’architecte Carlos Barranco fit des nouveaux travaux et récupéra les embellissements de la façade en suivant le projet de José María Pérez Carasa.

L’église a une seule nef avec des retables adossés à tous les deux murs d’enceinte. Le plafond est couvert avec une armature en bois polychromé. Les gens passent de la nef au presbyterium par un arc en demi-cercle en brique de façade au cancel. La lumière entre à peine dans le temple du côté gauche par des meurtrières ou des fenêtres à meneaux, alors que le côté droit de l’église laisse la lumière entrer par deux meurtrières entre des colonnes soutenant des arcs de fer à cheval. Le pendentif des arcs est décoré avec des carreaux dans le style des usines sévillanes.

La zone de pied de l’église a un parvis avec des colonnes et des arcs en demi-cercle en brique de façade. Le couloir central a deux pairs d’arcs, alors que les couloirs latéraux ont autres deux pairs chaque-un.

Le chevet de l’église se compose d’une abside plane couverte avec un dôme soutenu par des pendentives. Le chevet et décoré avec un retable d’un seul couloir dans le style de la Néo-Renaissance. La décoration de sa partie inférieure appartient à l’ordre ionique, alors que celle de la supérieure appartient à l’ordre corinthien. Ce retable est mixé, parce qu’il combine au même temps des sculptures et des peintures.