Le défilé des Rois mages

Le défilé des Rois mages à Huelva était une idée de l’Association artistique Álvarez Quintero le Noël 1921. L’Association a joué quelques pièces de théâtre ; une d’elles racontait l’histoire d’un enfant qui s’endormait après penser aux Rois mages et rêvait d’eux. Après la pièce, on a demandé le public des dons de l’argent et des jouets. Peu après, la presse locale a annoncé un défilé pour janvier 1922. Les enfants de Huelva avaient très envie de voir cette première défilé qui a parcouru la plupart du centre de la ville. Les Rois mages sont apparus à cheval à la Place de La Merced et ont parcouru le Paseo de la Independencia et les rues San José et Concepción jusqu’à l’Hôtel Colón (aujourd’hui Casa Colón). Ils ont continué leur défilé le long de l’Avenue Italia, la Place Niña, la rue Alfonso XII, la rue Vázquez López, etc. Le défilé a commencé avec une fanfare de trompettes suivie par l’Étoile de Bethléem avec des hérauts portant des drapeaux et des cavaliers maures portant des torches. Alors le roi Melchior est venu avec sa suite ; il était suivi par des femmes portant des jouets. Ensuite les rois Gaspard et Balthazar sont venus avec leurs suites. Après les Rois, quelques bergers conduisaient leurs troupeaux de moutons et des gens jouaient des tambourins, des zambombas (un instrument de musique traditionnel d’Espagne) et des tambours de basque. La Bande musicale officielle de Huelva a assisté aussi au défilé. Après le défilé, les Rois mages ont visité les écoles et hôpitaux de la ville pour donner des jouets aux enfants. Le 6 janvier, les Rois mages ont visité aussi la Résidence pour personnes âgées de Huelva. La Mairie de Huelva a convoqué une quête populaire (250 pesetas) pour mener à bien cette initiative avec la quête obtenue à une soirée culturelle célébrée par l’Association artistique Álvarez Quintero. Finalement, la quête populaire a obtenu 1.537,30 pesetas (à ce moment les pesetas, avaient des centimes) et plus de 3.500 jouets. Aujourd’hui on mène à bien encore les mêmes activités : le défilé du 5 janvier et les visites aux hôpitaux et à la Résidence.
La Fête de saint Sébastien

Saint Sébastien a été vénéré comme patron de Huelva depuis que les gens ont prié pour son protection contre les épidémies qui ravageaient la ville dans le passé. Alors, la Fête de saint Sébastien n’est pas un phénomène récent : en 1516, une bulle papale de Léon X mentionne l’existence d’un ermitage dédié à saint Sébastien à Huelva ; ça signifie qu’on a célébré cette fête pendant autour de cinq cent années. Les premières références écrites à la fête nous font remonter à l’année 1613. Cependant Huelva n’expose le besoin de reconnaître le saint officiellement pour son patron que jusqu’au début du XVIIIe siècle. Alors, saint Sébastien est devenu le patron de Huelva le 28 avril 1738 et on commémorerait son martyre tous les 20 janvier. La célébration de fêtes en l’honneur de saint Sébastien est un bon exemple du riche patrimoine de la ville. La sculpture qui le représente a été faite par le célèbre sculpteur Enrique Pérez Comendador. La procession du saint a lieu le premier dimanche après le 20 janvier et parcourt les rues de l’ancien quartier de San Sebastián au centre de la ville; ce quartier est célèbre grâce à son concours de balcons avec des légumes et les étals ambulants vendant des cœurs de palmier. On joue de la musique au Parc Alonso Sánchez, il y a un parc d’attractions ambulant à la Place de La Soledad et des dégustations populaires de plats typiques de Huelva comme choco con habas (« seiche aux fèves ») ; toutes sont des activités d’un grand intérêt ethnographique et culturel pour les citoyens et les étrangers. La confrérie connue comme « Hermandad de los Estudiantes » a été responsable de l’organisation de tous les cultes et de la procession en l’honneur de saint Sébastien depuis 1978. La sculpture du saint, qui a été fait en 1941 par Enrique Pérez Comendador, a été restaurée par Jesús Mendoza Ponce.
Le Carnaval colombino

Le Carnaval colombino est une fête populaire qui a existé depuis 1863. A ce moment, on a célébré un bal costumé à l’occasion de l’inauguration du Círculo Mercantil y Agrícola. On a célébré des bals costumés de 1880 jusqu’à 1936 ; pendant cette période, beaucoup de gens assistaient aux danses, processions, défilés et concours de troupes de musiciens de carnaval. Ce premier stade a fini en 1936 avec la Guerre d’Espagne ; il n’est jusqu’à 1983 que quelques amateurs de carnaval sont allés à la Mairie de Huelva en demandant les carrosses du défilé des Rois mages. Un mois plus tard, ce carnaval a été nommé « Carnaval colombino ». En 1984 on a créé la FOPAC (Fédération des associations de supporteurs du carnaval de Huelva) pour organiser le Carnaval colombino, aujourd’hui un des carnavals les plus importants de l’Andalousie. Cette même année on a célébré le premier concours de troupes de carnaval au Grand Théâtre. La situation n’a changé que jusqu’à 1986, lorsqu’on a dû fermer le Grand Théâtre au milieu de l’année pour faire des travaux. Par conséquent, le concours a été célébré au Centre sportif Andrés Estrada, au Palacio del Cine, au Cinéma Rábida (tous les deux disparus aujourd’hui) et sous une tente aux Arènes de Huelva. En 1992 on a célébré le premier Concours officiel de carnaval de Huelva où des troupes de musiciens de la ville et des villages ont participé. Entre les activités du carnaval, on doit remarquer les prix pour la Choquera Mayor (la troupe adulte gagneuse) et la Choquera Infantil (la troupe infantile gagneuse), l’édition de l’affiche officielle, la Vuelta de la Noria (un spectacle populaire où les troupes de carnaval chantent et on offre des assiettes de pois chiches gratis et des boissons bon marché au public), le Marathon cycliste de carnaval, etc. Le Carnaval colombino finit avec l’Entierro del Choco (« L’enterrement de la seiche ») où les hommes se déguisent en veuves et vont dans une procession funéraire pour bruler une seiche ; cela symbolise la fin du carnaval.
La Semaine sainte

Les premières références écrites disent qu’on a célébré la Semaine sainte à Huelva depuis la deuxième moitié du XVIe siècle ; en coïncidant avec une croissance économique et une évolution démographique, on a fondé trois confréries qui existent encore aujourd’hui : El Santo Entierro (« La Mise au tombeau »), El Nazareno (« Le Nazaréen »), et La Vera Cruz (« La vraie croix »). En 1605 l’archevêque Fernando Niño de Guevara a permis la construction du Convent de Nuestra Señora de la Merced aux environs de Huelva, à la zone connue comme Vega Larga. A ce moment, la côte de Huelva était continuellement attaquée par des pirates barbaresques ; alors, la mission des Mercédaires était tenter de libérer les captifs des pirates ; c’est pour ça que cet ordre religieux et les citoyens de Huelva sont grands dévots du Cristo de Jerusalén y Buen Viaje (« Christ de Jérusalem et des bons voyages ») car ils priaient en demandant de son protection avant partir en voyage à un moment difficile. Le XVIIIe siècle a été témoin de la récupération de Huelva et la fondation de nouvelles confréries comme celle-là de Nuestra Señora de La Merced (« Notre Dame de la merci »), autrefois connue comme « Los Judíos » (« Les juifs »). Tout au long du XIXe siècle, la Semaine sainte de Huelva a vu la création de deux autres confréries : Nuestra Señora de la Esperanza (« Notre Dame de l’Espérance ») en 1893, connue comme « San Francisco » pour avoir être fondée au Convent homonyme, et l’Hermandad Cívico-Religiosa de la Centuria Romana (« Confrérie civique et religieuse des centurions romains »), qui est sortie en procession pour la dernière fois en 1924. Au début du XXe siècle, on a fondé l’Hermandad de Jesús de la Pasión (« Confrérie de Jésus de la passion ») à l’Église paroissiale de San Pedro en 1922 et l’Hermandad de Nuestra Madre de la Consolación en sus Dolores (« Confrérie de notre Mère de la consolation de ses douleurs ») au Colegio de los Padres Agustinos. La première décennie du XXe siècle a contribué à l’essor des confréries, non seulement quantitativement mais aussi artistiquement ; on peut signaler les broderies faites par l’artiste Juan Manuel Rodríguez Ojeda pour les confréries de La Merced, La Vera Cruz et El Santo Entierro. Après la Guerre d’Espagne (1936-1939), Huelva a été témoin d’une récupération progressive de ses confréries et la fondation d’en plus à partir de 1943. Il était à ce moment lorsqu’on a fondé les confréries d’El Cristo de la Victoria (« Le Christ de la victoire ») et de Nuestra Señora de la Paz (« «Notre Dame de la paix »), aussi connue comme « Los Mutilados » (« Les mutilés ») en 1944 avec celles-là de Nuestro Padre Jesús de la Humildad y María Santísima de la Victoria (« Notre Père Jésus de l’humilité et Sainte Marie de la victoire) et Nuestro Padre Jesús de las Penas en sus Tres Caídas y Nuestra Señora del Amor (« Notre Père Souffrant Jésus à ses trois chutes et Notre Dame de l’amour »). Un an plus tard, on a créé l’Hermandad de la Entrada Triunfal de Jesús en Jerusalén y Nuestra Señora de los Ángeles (« Confrérie de l’Entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem et Notre Dame des anges »), populairement connue comme « La Borriquita » (« La petite ânesse »). Les confréries d’El Silencio (« Le silence ») et Nuestra Señora de La Soledad (« Notre Dame de la solitude »). En 1946, on est témoin de la fondation de la confrérie de Los Estudiantes (« Les étudiants ») avec ses sculptures d’El Cristo de la Sangre (« Le Christ du sang ») et Nuestra Señora del Valle (« Notre Dame du val »). Deux autres confréries sont fondées deux années plus tard : l’Hermandad del Cristo del Amor y Nuestra Señora del Rosario (« Confrérie du Christ de l’amour et Notre Dame du chapelet) et l’Hermandad de la Santa Cena (« Confrérie de la Cène »). En 1951, on a fondé l’Hermandad del Sagrado Descendimiento y María Santísima en la Resignación en sus Dolores (« Confrérie de la Descente de croix et Sainte Marie à la résignation à ses douleurs »). Par suite de cet essor religieux de la Semaine sainte à Huelva, on a créé l’Unión de Cofradías (« Union de confréries ») le 3 juin 1944 à l’Église paroissiale de San Pedro. Les années soixante-dix ont vu la naissance d’une autre confrérie : la Postconciliar Hermandad y Cofradía de Nuestro Señor Jesús del Calvario y María Santísima del Rocío y Esperanza (« Confrérie de Notre Père Jésus du mont du Calvaire et Sainte Marie d’El Rocío et l’espoir), fondée en 1972. Aussi dans les années quatre-vingts on a fondé des nouvelles confréries. En 1980, l’Hermandad de La Lanzada (« Confrérie de la sainte Lance ») a présenté ses statuts et est sortie en procession pour la première fois en 1987. Les statutes de l’Hermandad del Cristo de la Misericordia (« Confrérie du Christ de la miséricorde ») ont été approuvés en 1982 ; alors, cette confrérie a pu sortir en procession pour la première fois en 1984. L’Hermandad de Penitencia del Santo Cristo Cautivo y María Santísima Madre de la Misericordia (« Confrérie de pénitence du Saint Christ Captif et la Sainte et Compatissante Mère Marie ») est sortie en procession pour la première fois en 1985. En 1988, le Cristo del Perdón (« Christ du pardon ») est sorti en procession ; le Cristo de la Fe (« Christ de la foi ») l’a fait en 1991. Récemment, on a fondé des autres confréries comme La Redención (« La Rédemption »), La Sentencia (« La Sentence »), La Santa Cruz (« La Sainte Croix ») et El Resucitado (« Le Ressuscité »).
Le départ des confréries pour El Rocío
La Real, Venerable y Fervorosa Hermandad de Nuestra Señora del Rocío de Emigrantes de Huelva (« Confrérie royale, vénérable et fervente de Notre Dame d’El Rocío d’Emigrantes de Huelva ») est un des confréries les plus célèbres qui vont en pèlerinage au village d’Almonte. Les pèlerinages de la confrérie d’Emigrantes commencent toujours le mercredi. La Messe pèlerine à 8.00 matin marque le commencement du pèlerinage autour de la ville ; les gens acclament joyeusement la Colombe blanche (un nom donné à la Vierge d’El Rocío). Les pèlerins fon leurs arrêts les plus importants au Commissariat de la garde civile où ils offrent des fleurs ; à la mairie où le maire et des représentants disent au revoir au groupe avec la Bande musicale officielle de Huelva et le choir de la confrérie ; et au Commissariat de la marine où les pèlerins arrivent à 1.30 après-midi pour chanter une Salve marinera (l’hymne officiel de la Marine espagnole). Ensuite les pèlerins recueillent leurs insignes, allégèrent le carrosse du Simpecado (un étendard représentant la Vierge d’El Rocío avec la devise en latin Sine Labe Concepta, « Née sans péché ») et parcourent l’Avenue Francisco Montenegro jusqu’au Convent de la Rábida, un endroit traditionnel pour se reposer, déjeuner et abreuver les chevaux et mules. Le groupe se remet en route le long de la Route de Mazagón. Entre le km 16 et le 17 ils arrivent au chemin de sable qui lie le Chemin de Moguer avec la région de Tres Rayas. Là, les pèlerins font un arrêt pour s’amuser et dormir entre les pines et les eucalyptus de la zone. Le pèlerinage de la Real e Ilustre Hermandad de Nuestra Señora del Rocío de Huelva (« Confrérie royale et illustre de Notre Dame d’El Rocío de Huelva ») pour Almonte commence le jeudi à 8.00 matin avec l’émotive Messe pèlerine. Ensuite la confrérie se rencontre avec les représentants municipaux et la Bande musicale officielle de la ville à l’entrée de la mairie. Là, on jette des pétales de rose sur le Simpecado de la confrérie alors que les curieux et les dévots observent le spectacle. Le groupe continue et arrive au Commissariat de marine où ils prient et chantent la Salve marinera déjà mentionnée. Là, ils finnissent la procession, recueillent leurs insignes et commencent le vrai pèlerinage. Le carrosse richement décoré du Simpecado est conduit au Quai de Rio Tinto où les pèlerins se retournent pour dire au revoir à la ville. Le premier arrêt a lieu à La Suelta où les pèlerins déjeunent et abreuvent leurs animaux ; ils ont autant d’envie d’arriver à El Rocío que leurs maîtres. Le chemin entre sable, romarins et pines conduit aux pèlerins au village forestier de Bodegones où ils passent la nuit joyeusement. Le lendemain la confrérie continue son pèlerinage pour Almonte avec son Simpecado après une Messe champêtre à 9.00 matin. Après un arrêt à la Chênaie de Gato, la confrérie arrive finalement à El Rocío à la tombée du jour alors que les pèlerins acclament la Colombe blanche et leur ville.
Les Colombinas
Les Colombinas sont plus qu’une fête : elles sont une partie de l’identité de Huelva, un des traits de cette ville ouverte qui regarde son passé fièrement et son futur courageusement. En 2012 on a célébré la fête majeure de Huelva à une nouvelle enceinte de l’exposition qui offre aux visiteurs des nouveaux services plus confortables et modernes. Les Colombinas commémorent le départ des trois caravelles qui sont parties pour l’Inde mais ont découvert un nouveau monde pour toute l’humanité en 1492. Par conséquent, on commémore le commencement de cette odyssée tous les 3 août (une date important pour l’Espagne et l’Amérique) à cette ville qui a été le point de départ et est aujourd’hui l’endroit de célébration. Alors, les Colombinas sont quelque chose plus grande qu’une pure fête : c’est la commémoration d’une date cruciale pour l’histoire d’Espagne et du monde entier. On célèbre cette fête à une enceinte de l’exposition pratique, confortable et moderne qui a trois zones principales. · La Zone des stands de féria · La Zone de concert ; ici, des importants chanteurs et musiciens espagnols jouent · Le Parc d’attractions La Zone des stands de féria est la zone principale de l’enceinte et est divisée en rues avec des noms d’endroits importants de Huelva. L’entrée à ces stands est gratis ; ça prouve le caractère ouvert des gens de Huelva avec des visiteurs. Les concerts sont aussi gratis. Finalement, le Parc d’attractions (aussi divisé en rues) comprend attractions traditionnelles et aussi modernes. Le jour majeur des Colombinas est le 3 août. Les activités commémoratives du départ des caravelles pour le Nouveau monde commencent cependant fin juillet. C’est pour ça que quelques concours nautiques (comme le Campeonato de Andalucía ou les différentes modalités des Trofeos Colombinos) ont lieu une semaine avant la fête proprement dite. Récemment on illumine la porte de l’enceinte et tout l’endroit fin juillet. À partir de ce moment la fête est inaugurée et on a six jours amusants avec spectacles de musique et danse, activités culturelles, jeux sportifs, corridas et attractions partout pendant la journée ; les spectacles les plus populaires ont lieu le soir. En plus des stands de féria d’entrée gratuite où on peut goûter des plats typiques et des boissons et des attractions pour grands et petits, on doit remarquer les concerts ; ils ont lieu sur une scène en plein air auprès de la ria. Ces concerts gratuits attirent beaucoup de gens car les artistes y jouant sont très connus et ont des styles à tous les goûts. Les corridas aux Arènes de La Merced où les maîtres du genre participent sont aussi à remarquer. Le Trofeo Colombino est un des tournois de football les plus importants d’Espagne pendant la présaison et est une autre attraction de cette fête. Les équipes majeures d’Espagne et du monde ont participé à ce tournoi depuis sa création. En plus, cette année est spéciale car on célèbre la montée à Première division du Recreativo de Huelva, l’équipe de football espagnole la plus ancienne. Tout est seulement une petite partie de ce qu’on peut voir à Huelva, qui vit les Colombinas plus intensément chaque année entre la fin de juillet et le début d’août.
La Fête de la Vierge de La Cinta
Un mois après les Colombinas Huelva rend hommage à la Vierge de La Cinta, sa patronne. Tous les 8 septembre, Huelva commémore le jour de la Virgen Chiquita (« Petite vierge ») aux environs de sa chapelle, trouvée au-dessus du Cabezo del Conquero et entouré par les marais. Dans le numéro de septembre 1921 de la revue Huelva y sus fiestas, le pédagogue Manuel Siurot dit que « septembre est le mois de Huelva par excellence. Août est universellement dédié à Colomb. Septembre est intime, familial, typique de Huelva… La Cinta ! En fait, la Fête de la Cinta a été toujours une vraie fête de Huelva qui donnait à septembre son trait spécial dans le passé et le fait encore aujourd’hui. En 1862 la mairie de Huelva a introduit officiellement une fête populaire entre les traditions religieuses du moment qui était en réalité une forme de continuer, améliorer et agrandir celle-là que les marins et les marchands célébraient depuis 1759 aux environs de la chapelle. Conformément à l’Arrêté royal de 28 septembre 1863, la mairie a accepté l’établissement d’une fête à cette ville pendant les jours 5, 6 et 7 septembre tous les années. » Les enfants s’amusaient sans doute avec les attractions à l’enceinte de l’exposition. A ce moment les favoris étaient les balançoires et le manège ; à la longue on a installé plus d’attractions non seulement pour enfants mais aussi pour adultes. La gastronomie typique de Huelva était aussi une partie de ces soirées car il y avait des stands vendant des beignets, du punch, du piñonate de Valverde (une pâte aux fruits secs typique du village de Valverde del Camino) et des noisettes. On mène à bien quelques concours et jeux hors de l’enceinte auprès de la ria (jeux de mât de cocagne, concours de voile et corridas) avec l’arrivée du XXe siècle. On a utilisé des feux artifice depuis la fondation de la fête au début d’août 1863. La sculpture de la Vierge a été faite par Benito Hita del Castillo, alors que le carrosse a été forgé par l’orfèvre sévillan Jesús Domínguez. La célébration de la fête en l’honneur de la Vierge de La Cinta commence fin août. La patronne de Huelva est traditionnellement déplacée de son chapelle à la cathédrale pour célébrer la neuvaine en son honneur. Récemment le déplacement est devenu un phénomène massif pour les gens de Huelva et les visiteurs. La Vierge parcourt la partie haute de la ville : les collines d’El Conquero, un espace naturel avec des paysages extrêmement beaux. La nature et la religion s’unissent à un évènement qui a lieu toute la nuit et finit au lever du jour sur les collines d’El Conquero. À la cathédrale, on célèbre quelques cultes religieux et messes en l’honneur de la Vierge pendant une semaine avant la procession le soir du 8 septembre ; alors, on commence la fête au quartier de La Orden. Là, on joue de la musique et les gens se rencontrent dans les rues. Le moment majeur de la fête est le parcourt traditionnel de la Vierge (connu comme « Défilé officiel » parce que les autorités de Huelva l’accompagnent) le long des rues du centre de la ville. Après, la Vierge retourne à sa chapelle alors que les curieux et les dévots écoutent les fandangos de Huelva à la Peña Flamenca du quartier de Las Colonias et voient le déplacement du carrosse au haut de la Cuesta de la Cinta auprès de l’ermitage. La fête finit entre feux d’artifice après l’arrivée de la Vierge à sa chapelle.